Issy-les-Moulineaux, le 24 février 2014 –
Le 12 février dernier, 14 acteurs européens, dont IssyMédia, lançaient officiellement le projet « Open Transport Net » avec pour objectif de favoriser la création de services numériques facilitant les déplacements en ville.
Le numérique peut-il favoriser les déplacements en ville à pied, en voiture, en vélo ou en transports en commun ? A l’heure où se développent partout dans le monde des projets de « smart cities », c’est-à-dire de villes connectées, et alors que la ville d’Issy-les-Moulineaux a récemment été classée dans le Top 5 des villes les plus avancées dans ce domaine, grâce notamment au Fort d’Issy et à IssyGrid, les déplacements urbains pourraient être améliorés grâce au développement de l’open data et des applications mobiles. En participant au projet européen OTN (Open Transport Net), aux côtés de 3 autres villes « pilotes » (Birmingham au Royaume-Uni; Anvers en Belgique et La Région Liberec en République Tchèque), la Ville d’Issy va contribuer à la création d’un portail de services collaboratifs dans le domaine du transport, à partir d’une variété de sources de données ouvertes (Open Data).
Ainsi, à partir de données géolocalisées comme la position actualisée des bus ou leurs horaires de passage, service actuellement testé dans le cadre d’un projet régional (Zenbus), de nouvelles applications pourraient être développées pour permettre par exemple aux usagers d’accéder gratuitement à des solutions proposant des alternatives aux automobilistes, réduisant du même coup les embouteillages.
Tout au long des trois ans du projet, Issy sensibilisera les fournisseurs de données de transport en associant les villes voisines et utilisera l’approche « Living Lab » pour impliquer les utilisateurs et stimuler la co-création de nouvelles applications.
Pour le coordinateur du projet, Geert Mareels, responsable de l’agence numérique du gouvernement flamand, en Belgique, « Open Transport Net est la prochaine étape dans l’utilisation de toutes sortes de données géographiques pour la mobilité et la sécurité sur les routes. Une bonne information sur les travaux publics, par exemple, peut être importante pour les services d’urgence. Connaitre la densité du trafic à un moment précis est élémentaire pour la gestion de la mobilité. »
Parce que la Ville de demain s’élabore aujourd’hui et qu’elle compte bien tirer profit de toutes les possibilités offertes par le numérique pour améliorer la vie quotidienne de ses habitants, Issy participe à plusieurs autres projets du même type, co-financés par l’Europe, l’Etat ou la Région.
C’est par exemple le cas du projet ECIM (European Cloud Marketplace for Intelligent Mobility), lancé en janvier dernier, qui associera citoyens et PME au développement de nouveaux services de mobilité urbaine. Il s’agit là de développer, en lien avec d’autres villes européennes (Barcelone, Paris, Bruxelles et Birmingham), une solution qui combine les capacités d’une plateforme de données ouvertes avec de nouvelles fonctionnalités de mobilité. Parmi les idées concrètes qui seront testées, certaines ont, par exemple, pour objectif de fluidifier la circulation en guidant les automobilistes vers les places de stationnement libres ou en améliorant la remontée d’informations en temps réel en cas d’accident sur la route.
Comme pour le projet SmartCity +, plateforme de services d’hyperproximité financée par la Banque Publique d’Investissement, la sélection d’Issy-les-Moulineaux parmi les villes pilotes pour ces nouveaux projets illustre l’avance prise par celle-ci dans un domaine en constante évolution.
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