So Mobility : Issy-les-Moulineaux teste plusieurs solutions de « Mobilité intelligente »
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Comment ça marche?
Parkings connectés, big data pour GPS, signalétique innovante pour piétons, navette autonome… plusieurs solutions sont testées à Issy-les-Moulineaux par le projet So Mobility depuis lundi 6 mars, en partenariat avec les entreprises Colas, Cisco, Indigo et Transdev, pour apporter des réponses innovantes et concrètes à l’un des sujets majeurs pour les franciliens : la circulation et le stationnement pendant la phase de chantier du Grand Paris Express.
André SANTINI, Député-maire d’Issy-les-Moulineaux, Isabelle RIVIERE, responsable des relations territoriales de la Société du Grand Paris, Richard DUJARDIN, Directeur Général France de Transdev, Philippe DUMONT, Directeur de la ville intelligente chez Cisco France, Pierre CALVIN, Directeur de la prospective de Colas et Sébastien FRAISSE, Directeur France d’Indigo ont présenté, lundi 6 mars à la presse, l’expérimentation qui a pour objectif de démontrer qu’il existe de nouvelles solutions pour promouvoir des déplacements durables et modernes.
Elle se déroule dans le cadre du « Grand Paris de la Mobilité », initiative lancée par la Société du Grand Paris et le STIF pour fluidifier les conditions de circulation et de stationnement aux abords des quartiers en chantiers des nouvelles gares du Grand Paris Express.
En associant les infrastructures existantes (parkings, voiries, trottoirs) aux innovations technologiques (capteurs en voirie, big data, véhicules autonomes) et aux technologies de l’information et de la communication (informations dynamiques via SMS, applications sur smartphones, données de stationnement disponibles en open data), l’expérimentation « So Mobility » propose un parcours intermodal inédit, avec :
- La pose de capteurs sur les places de stationnement en voirie ;
- Le lancement d’une application mobile, disponible gratuitement sur l’AppStore et Google Play et développée par la start-up ParkingMap, indiquant la disponibilité en temps réel des places de stationnement en voirie et en parking souterrain et proposant un parcours multimodal avec les données des Velib et des transports en commun ;
- La publication sur le portail data.issy.com des données en temps réel des disponibilités des places de stationnement en voirie mais aussi en parking souterrain, afin d’être mises à la disposition d’applications GPS comme Waze, ViaMichelin ou Mappy ou de toute start-up susceptible de développer de nouveaux services ;
- La circulation d’une navette autonome dans le parc de l’ile Saint-Germain pour permettre aux automobilistes ayant stationné leurs véhicules de rejoindre la station du tramway T2 la plus proche ou la gare RER d’Issy Val de Seine ;
- Le développement de cheminements piétons pertinents, sécurisés et co-élaborés avec les citoyens.
La ville d’Issy-les-Moulineaux avait déjà testé et généralisé plusieurs services numériques, comme l’utilisation du smartphone pour payer son stationnement ou voir les bus circuler en temps réel. Elle a expérimenté le parking partagé dans le cadre des projets européens ECIM et Open Transport Net. Mais l’enjeu des nouvelles mobilités va encore plus loin. La multiplication des épisodes de pollution de l’air en Ile-de-France soulève de nombreux débats sur la place de la voiture en ville, en désignant souvent celle-ci comme la grande responsable de la dégradation de la qualité de l’air. La pollution aux particules fines entraîne 48.000 décès par an, selon le Dr Medina, responsable du programme de surveillance air et santé à l’agence Santé publique France. Cela représente 9 % de l’ensemble des décès et c’est près de 14 fois le nombre de morts liés aux accidents de la route pour lesquels nous investissons beaucoup d’argent et menons beaucoup de campagnes de communication.
Nous vivons dans une région particulièrement bien dotée en transports en commun mais qui enregistre entre 250 et 400 km d’embouteillages chaque jour aux heures de pointe. C’est aussi du stress et une perte de temps considérable, dont le coût a été évalué à 17 milliards d’euros par an en France ; sans doute la moitié de cette somme concerne-t-elle l’Île-de-France, comme l’a récemment rappelé la Présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pecresse. « Il nous faut donc essayer d’autres solutions » a déclaré André Santini, « zt, peut-être, changer notre vision des choses. Aux côtés des lourds investissements en infrastructures, évidemment nécessaires, il faudra à l’avenir faire davantage confiance à l’innovation, qu’elle soit technologique grâce aux grandes entreprises et aux start-up qui foisonnent d’imagination sur le sujet, ou qu’elle s’applique aux nouveaux comportements des citoyens eux-mêmes. Car, si on veut aller vers une mobilité durable, il nous faudra bien plus que l’interdiction des véhicules diesel et le déploiement des véhicules électriques. La mobilité urbaine dépend aussi des comportements individuels ».
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