Fidèle à son image de ville innovante et pionnière, Issy veut construire le 1er quartier à hydrogène français aux abords du quartier Val de Seine. André Santini a exposé les premières grandes lignes de ce projet lors du Conseil municipal du 1er juillet dernier.
Composé en majorité de bâtiments de bureaux datant des années 80, le secteur « Axe Seine » apparaît aujourd’hui comme désuet, ne répondant plus aux actuels modes de travail. Seul le bâtiment EDO, siège de TRANSDEV, fait l’objet d’une récente réhabilitation. Le prochain déménagement de CANAL + situé place du Spectacle vers SWAYS, toujours à Issy-les-Moulineaux, implique une réflexion sur l’évolution du quartier d’affaires.
Afin d’être en harmonie avec le tissu urbain du Pont d’Issy, et en raison de la proximité immédiate de la gare Issy Val de Seine (RER C et Tramway T2), le secteur « Axe Seine » pourrait ainsi être réaménagé et requalifié dans le but de se moderniser et de créer davantage de mixité fonctionnelle (bureaux, commerces et logements) et sociale (25 à 30% de logements sociaux). Les locaux tertiaires seront réduits significativement, tandis que les logements seront fortement favorisés.
L’objectif serait de faire du secteur « Axe-Seine » le premier éco-quartier à hydrogène, qui intègrerait les standards d’une Smart-City Hydrogène pilotée à basse consommation, voire à énergie positive. Un GIE (Groupement d’Intérêt Economique) serait constitué et contribuerait à la mise en œuvre d’une politique urbaine autour de l’hydrogène, à l’échelle du quartier. Parallèlement, une stratégie de mobilité douce multi vecteurs, intégrant la mobilité Hydrogène, serait élaborée, en lien avec la future station de recharge à hydrogène des Bords de Seine.
Un poumon vert en regard et en liaison du parc Suzanne Lenglen et de l’Île Saint-Germain serait par ailleurs créé. L’ambition étant d’intensifier l’axe paysager d’un site à la croisée de fortes entités paysagères. Enfin, pour lutter contre la pollution, le quartier pourrait être connecté à l’aspiration des déchets directement vers l’usine d’incinération des ordures ménagères Isséane, comme c’est déjà le cas dans les quartiers du Fort et des Bords de Seine.