On peut être leader mondial et mener efficacement des actions localement. C’est ce que fait Microsoft depuis son arrivée à Issy-les-Moulineaux, en 2009, en participant à des projets d’innovation locaux comme IssyGrid, en associant des écoles de la Ville à son programme de classe immersive, en soutenant plus de 1.300 start-ups françaises ou en développant, pour plus d’une vingtaine de pays, son service Xbox Music, dont Alain Crozier, Président de Microsoft France, est fier d’exhiber l’étiquette « made in France ».
Microsoft France, qui tenait fin septembre, sa conférence plénière de rentrée sur le campus d’Issy, rappelle également la création avec l’Inria d’un centre de recherche fondamentale commun pour insister sur sa volonté de participer à « une démarche partenariale avec la société et l’économie numérique françaises », soulignant que l’entreprise génère, avec son écosystème de 11.000 partenaires, plus de 75.000 emplois en France.
Même si l’entreprise, après l’annonce du départ du numéro un mondial, Steve Ballmer, et du rachat de la division mobile de Nokia, est à un moment clé de son Histoire, elle n’en demeure pas moins volontariste pour soutenir le développement de l’économie numérique, notamment à travers l’aide aux jeunes créateurs, avec l’ouverture de l’accélérateur Spark au cœur de Paris ou la Web Academy (un programme de formation pour jeunes en rupture).
Les participants à la conférence auront aussi remarqué la mise en avant spectaculaire de l’application Edjing, de la start-up boulonnaise qui gravit très vite les marches du succès. Un signal sur sa volonté de donner la priorité aux mobiles. Kantar crédite Windows Phone d’une part de marché de 11% en France (7,4 points de gagnés en un an). « On est en tête en Europe », glisse Marc Jalabert, Directeur de la division Grand Public. La déclaration d’Alain Crozier à ce sujet est encore plus significative : « Nous avons l’ambition en France de prendre la deuxième position sur le marché des OS mobiles. »