LAPI : un outil pour optimiser le stationnement à GPSO

Grand Paris Seine Ouest (GPSO) poursuit son engagement pour un Territoire Intelligent en mettant en œuvre depuis plus de deux ans un outil innovant visant à améliorer l’offre de stationnement. Ce dispositif repose sur l’utilisation du système LAPI (Lecture Automatisée des Plaques d’Immatriculation), déployé par les prestataires Indigo et Streeteo pour observer l’occupation des places de stationnement payant.

Depuis septembre 2022, un véhicule électrique Zoé, équipé de caméras et du système LAPI, circule chaque semaine pendant une journée dans les villes de Chaville, Issy-les-Moulineaux, Sèvres et Vanves. Ce véhicule permet de réaliser des enquêtes d’observation et d’acquérir une connaissance précise des usages de la voirie. En tout, ce sont près de 10.000 places de stationnement qui sont suivies dans ces quatre communes.

Les données collectées sont ensuite analysées de manière chiffrée et anonymisée. Elles permettent à GPSO de mieux comprendre l’occupation des places de stationnement et le taux de respect du paiement, et d’ajuster l’offre en fonction des besoins des habitants et des travailleurs du territoire. Ces informations alimentent également l’Observatoire de la mobilité de GPSO, contribuant ainsi à une gestion plus fluide du stationnement.

Contrairement à d’autres collectivités, le véhicule LAPI sur le territoire de GPSO n’est pas utilisé pour le contrôle direct des stationnements ni pour l’émission de forfaits post-stationnement (FPS). Les contrôles sont effectués sur le terrain par des agents dédiés (agents GPSO ou ASVP des villes de Boulogne-Billancourt et d’Issy-les-Moulineaux). Ce système permet ainsi de mieux cibler les interventions et de proposer une gestion plus fine et adaptée du stationnement payant.

Il est important de rappeler que le stationnement payant permet d’abord de mieux gérer l’espace public en incitant les conducteurs à libérer les places rapidement, favorisant ainsi une rotation des véhicules. Cela réduit les problèmes de congestion, notamment dans les zones très fréquentées, et facilite l’accès aux commerces, services et entreprises locales.

Le stationnement payant génère également des recettes pour la ville, qui peuvent être réinvesties dans l’amélioration des infrastructures urbaines et de la mobilité, comme le développement des transports en commun, la création de pistes cyclables ou encore l’entretien des voiries.

Enfin, il contribue à encourager l’usage d’autres modes de transport plus durables, comme les transports publics, la marche ou le vélo, en rendant le stationnement moins accessible et plus coûteux dans les zones où il est nécessaire de limiter l’occupation des places.