Navi Radjou est venu présenter, hier midi, son dernier livre et sa vision de « l’innovation frugale » aux responsables d’entreprises et d’institutions, comme André Santini, Député-maire d’Issy-les-Moulineaux, venus l’écouter au siège de Bouygues Immobilier à Issy.
Consultant en innovation, ce Français d’origine indienne installé dans la Silicon Valley a théorisé, avec son livre « L’innovation Jugaad », qui veut dire « débrouillardise » en hindi et qui s’est écoulé à plus de 100 000 exemplaires dans le monde, l’idée de « faire mieux avec moins ». Il est vite devenu l’une des personnalités remarquées du “Thinkers 50 innovation Award” et fait la Une des journaux les plus prestigieux de la finance.
Selon lui, l’innovation frugale repose sur deux piliers : l’économie du partage, marquée par l’essor d’entreprises comme Airbnb ou Blablacar, et le « faire soi-même » avec le développement du mouvement des « makers » et des « Do it yourself ». Cela préfigure de grands changements, y compris au sein de grandes entreprises centenaires (qui vont devoir apprendre à partager leurs actifs, puis leurs employés et, enfin, leurs clients) et de la Recherche. Il évoque à ce propos l’émergence de la « Citizen science », convaincu que le mode de fonctionnement de la R&D (beaucoup d’argent dépensé sur une longue durée pour des résultats finalement décevants) a vécu.- engager et itérer
- booster l’agilité
- créer des solutions durables
- façonner le comportement client
- co-créer de la valeur avec les consom’acteurs
- collaborer avec des partenaires innovants
- Le Parisien : « La star de la nouvelle économie a plu aux entreprises«
