Issy-les-Moulineaux, le 26 février – Dans une démarche visant à renforcer la recherche et le développement autour de l’intelligence artificielle (IA) en France, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et Linagora, entreprise leader dans le domaine du logiciel libre, ont officialisé un partenariat stratégique. Cette collaboration marque un tournant, étant le premier accord de ce type que le CNRS signe avec une PME française, après avoir majoritairement collaboré avec de grands groupes et sociétés du CAC40.
L’accord a été signé par Antoine Petit, PDG du CNRS, et Alexandre ZAPOLSKI, Président de Linagora, soulignant l’importance de développer l’IA générative sur des bases ouvertes et souveraines. L’événement, qui s’est déroulé à Issy-les-Moulineaux, a été salué par Sylvie Retailleau, ministre de l’enseignement supérieur, et Marina Ferrari, nouvelle secrétaire d’État au numérique. Toutes deux ont mis en avant l’ambition de cette alliance pour maximiser l’impact de la recherche française en IA au bénéfice de tous.
Le partenariat entre Linagora et le CNRS s’articule autour de plusieurs axes de recherche :
- La collaboration inter-individus et inter-entreprises,
- La reconnaissance et le traitement automatique de la parole conversationnelle,
- Les développements en IA générative et modèles de langues à grande échelle (LLM).
Ces domaines reflètent une volonté commune de pousser les frontières de l’innovation en IA, en s’appuyant sur les compétences et les ressources de chaque partenaire. Michel-Marie MAUDET, co-fondateur de Linagora, a partagé quelques éléments de la roadmap stratégique, notamment autour de Twake Workplace, #Linto, et les initiatives autour des #LLM en coopération avec la communauté OpenLLM France.
L’entreprise leader du logiciel libre, LINAGORA, fondée par Alexandre Zapolsky et Michel-Marie MAUDET est une des pépites d’Issy-les-Moulineaux. André Santini était d’ailleurs présent pour cette signature historique, de même que Denis Larghero, vice-président de Grand Paris Seine Ouest chargé du numérique.
Ce partenariat stratégique pourrait bien ouvrir la voie à de nouvelles collaborations, renforçant ainsi la position de la France comme leader dans le domaine de l’IA générative et ouverte.