C’est l’espace de coworking WOJO qui pose cette question sur son blog, au moment où le concept de la ville du quart d’heure séduit les collectivités comme les usagers. On en parlera d’ailleurs à Issy-les-Moulineaux avec l’inventeur du concept, Carlos MORENO, lundi 20 septembre.
Evidemment, le coworking et les espaces de travail partagés jouent un rôle d’accélérateur dans cette réduction des déplacements : c’est une belle opportunité à saisir pour les entreprises et leurs salariés.
Lassés des bouchons et transports en commun, les citadins aspirent désormais à réduire leurs trajets entre le domicile et le bureau pour économiser du temps. Les entreprises, elles, cherchent des solutions pour réduire leur empreinte carbone. Cela implique de repenser l’organisation des villes et l’usage des équipements existants pour concentrer les besoins essentiels par quartiers de proximité, et non plus dans un centre-ville unique.
C’est aussi intéressant pour les salariés qui, plutôt que de rester enfermés dans leurs appartements pour travailler, peuvent profiter d’espaces professionnels connectés et conviviaux à quelques pas de leur domicile. Plus de 4 Français sur 10 ne disposent pas de bureau ou de coin bureau dans leur logement et 34% estiment que leur logement n’est pas adapté au télétravail a relevé il y a quelques mois le baromètre Qualitel. Travailler dans un tiers lieu permet de marquer une coupure franche entre vie privée et vie professionnelle, de retrouver des horaires et une ambiance de bureau. Se retrouver au milieu d’autres travailleurs, même s’ils n’appartiennent pas à la même entreprise ni au même secteur, permet de rompre l’isolement. Pour eux, la ville du quart d’heure est déjà une réalité.
Pour faciliter l’accès aux espaces de coworking les entreprises pourraient développer le modèle du ticket bureau, inspiré des titres restaurants. D’après un sondage réalisé par Morning, un salarié sur deux souhaite demander à sa hiérarchie de pouvoir accéder de façon ponctuelle à de tels espaces.
1 thoughts on “Travailler à moins de quinze minutes de chez soi, ça vous dit ?”