Neuf acteurs des Hauts-de-Seine se sont associés pour créer l’Apesa 92, (Aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance) pour répondre aux conséquences sociales des difficultés économiques rencontrées par les entrepreneurs pendant la crise du covid-19.
Aux côtés du département des Hauts-de-Seine, qui finance le dispositif à hauteur de 64%, le Tribunal de Commerce de Nanterre, le MEDEF, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, le Barreau des Hauts-de-Seine, l’Ordre des Experts Comptables d’Ile-de-France, la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes, l’Union départementale des Hauts-de-Seine de la Fédération Français du Bâtiment grand Paris Ile-de-France. ont contribué à sa création.
Comme pour l’immense majorité des Français, l’année 2020 a été particulièrement éprouvante pour les entrepreneurs, générant des risques psycho-sociaux. La mauvaise santé financière d’une entreprise affecte souvent la santé psychologique de ces chefs d’entreprise, artisans ou commerçants, qui investissent des capitaux, mais aussi leur vie dans leur entreprise, menant à des situations familiales et sociales difficiles, voire à des suicides.
Le dispositif Apesa vise à détecter, en amont, les chefs d’entreprise en souffrance aigüe. Il leur est alors proposé jusqu’à 5 séances gratuites avec un psychologue ou un autre professionnel (conseillers conjugaux, thérapeutes familiaux, addictologues…), qui leur apportera le soutien dont ils ont besoin.
C’est le tribunal de commerce de Nanterre qui pilote l’association Apesa 92. Concrètement, toutes les personnes en contact avec des entrepreneurs pourront désormais assurer les rôles de « sentinelles ».