En 2011, le nombre d’abonnés au téléphone mobile a franchi la barre des 2,5 milliards de personnes dans le monde, et ce nombre continue de grossir. On vend d’ailleurs quatre fois plus de téléphones mobiles que d’ordinateurs chaque année et les projections indiquent que nous serons bientôt plus longtemps connectés via un mobile que via un PC.
Les opérateurs et constructeurs ont bien compris que la qualité de l’interface du téléphone comptait beaucoup dans le choix des clients. Peu de gens savent qu’une jeune entreprise sévrienne (elle vient de fêter ses dix ans d’existence), Abaxia, avait fortement contribué à faire évoluer les esprits dans ce domaine.
Inconnue du grand public, elle fournit des interfaces utilisateurs et des pages d’accueil aux principaux acteurs du marché depuis sa création. Rachetée en juin 2010 par le taiwanais HTC, nouveau numéro un des ventes de smartphones aux Etats-Unis (3e trimestre 2011), Abaxia est présente dans près de 32 millions de téléphones mobiles, fin 2011.
Ses soixante-dix salariés, répartis entre le siège social de Sèvres, des bureaux à Neuilly et son centre de R&D en Biélorussie, sont spécialisés dans l’optimisation logicielle mobile et ont pour mission d’assurer la meilleure visibilité possible des services sur un écran d’accueil ou de veille des mobiles, tout en facilitant l’accès aux services des opérateurs. Cela est possible grâce à sa technologie, qui a l’avantage de pouvoir être intégrée sur un grand nombre de plates-formes mobiles différentes, des OS pour smartphones aux RTOS en passant par Java.